
Luropium, 2011
Les marionnettes-organismes évoluent et se métamorphosent, oscillant entre équilibre et chaos. La modulation en temps réel du son électroacoustique en fonction des mouvements et des formes permet un travail sur l’invisible, où le son matérialise un corps éthéré en perpétuelle transformation. Les technologies numériques sont ici au service du sensible, dans un univers ludique et poétique Quatre yeux rouges vous regardent, puis se séparent dans un souffle déformé. Un parallélépipède est animé d’une vie propre et se déforme comme un élastique tendu entre deux mains. Puis un tunnel intergalactique d’anneaux bleus veut vous emmener vers les étoiles, la Grande Ourse peut-être ? On se retrouve portés au cœur de la fragilité du vivant…
Marine Antony : conception/direction artistique
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